Bilbao, musée Guggenheim

Jeudi 17 mars 2022

**Cette sortie est complète**

 
Nous vous rappelons les expositions  

Organisée en trois étapes qui se succèdent et se répondent chronologiquement du début du XXe siècle à l’après Seconde Guerre mondiale, la sélection offre une vue d’ensemble historique des grands protagonistes des principaux mouvements artistiques de l’époque. L’exposition commence par des œuvres représentatives du fauvisme et du cubisme, qui mettent en lumière le rôle des artistes dont l’audacieuse liberté a bouleversé la représentation dans l’art, modifiant notamment la perception traditionnelle dévolue au paysage, à la figure et à la nature morte. La seconde section présente une génération d’artistes venus du monde entier qui font naître l’École de Paris pendant l’entre-deux-guerres. Enfin, la dernière salle met l’accent sur les artistes liés au surréalisme, mouvement dirigé par le poète André Breton et dont Paris est le berceau historique depuis sa fondation en 1924.

Tout au long de sa carrière, Dubuffet s’est attaché à cette volonté de célébrer mais aussi de critiquer la culture. Ses œuvres des années 1940 et 1950 invitent le public à repenser le concept de beauté et soulignent à quel point les choses ordinaires peuvent être admirables, qu’il s’agisse de pierres, de papier d’aluminium froissé ou d’une haute pâte ». Des années 1960 au milieu des années 1970, Dubuffet a mis l’accent sur les possibilités d’aventure, de créativité et de découverte que recèle l’immersion dans un univers fantastique. Dans la dernière décennie de sa vie, l’artiste cherche à inspirer un nouveau concept autour des structures les plus élémentaires de la pensée, tout en imaginant les moyens d’affronter le monde sans les contraintes imposées par certaines catégories préétablies. Composée de fonds provenant du Solomon R. Guggenheim Museum de New York et de la Peggy Guggenheim Collection de Venise, l’exposition passera en revue toute la production de l’artiste au cours de ces décennies charnières et rappellera que, malgré tous les changements qu’il a pu expérimenter, l’œuvre de Dubuffet reste ancrée dans sa détermination à partager avec le public des perspectives nouvelles et fascinantes.

 

Monira Al Qadiri (1983) est une artiste koweïtienne née au Sénégal, elle a étudié au Japon et vit actuellement à Berlin. Son travail explore sur de multiples supports les futurs potentiels au regard de l’histoire coloniale, des cultures pétrolières et des identités de genre. L’œuvre récente Holy Quarter prend comme point de départ l’histoire de l’explorateur britannique Harry St. John Philby, qui, dans les années 1930, a traversé le désert arabe de Rub al-Khali : une région connue sous le nom de « Quart vide  » entre l’Arabie saoudite, Oman, les Émirats arabes unis et le Yémen. Alors que l’explorateur cherchait les ruines d’une cité mythique disparue, au lieu des ruines d’une Atlantide des sables, il découvrit les traces de ce qui semblait être un cratère volcanique. Il s’agissait en fait de l’empreinte d’impact d’une des plus grosses météorites à être tombée sur notre planète, un lieu privilégié pour l’étude de fossiles vieux de millions d’années et peuplés d’enclaves mythiques. Dans ce lieu, presque vierge de toute activité humaine, Monira Al Qadiri mène une enquête qui interroge les origines de la Terre, le sens de la vie terrestre et la connexion avec le reste de l’univers, tout en rappelant les récents conflits géopolitiques et en explorant la capacité des nouvelles technologies à prévoir l’évolution de nos sociétés.

 
 
Les horaires définitifs seront communiqués aux inscrits.
 

Merci de préciser votre lieu de rendez-vous : Soustons/Capbreton.

 Les chèques ne seront encaissés qu’au jour du départ.